Formation rédaction web : Témoignage de Jennifer

Jennifer fait partie des toutes premières élèves inscrites à ma formation : Devenir Rédacteur Web. En effet, la formation a ouvert ses portes le 2 juin 2018 et de nombreux élèves ont depuis terminé les 10 modules. Il me semblait donc important d'avoir le retour d'expérience de Jennifer sur les leçons et les exercices. Je lui ai aussi demandé son chiffre d'affaires actuel et ses projets à plus ou moins long terme. Voici donc son témoignage qui, je l'espère, sera inspirant et motivant pour nombre d'entre-vous !

Présentation de Jennifer et de son parcours

Je m’appelle Jennifer et je suis une Belge expatriée dans le sud de la France. La prochaine étape est de devenir digital nomade, mais je n’en suis pas encore là ! Je suis mariée et j’ai deux petits mecs de 7 et bientôt 3 ans. Avant d’entamer la formation, j’étais mère au foyer en invalidité. En effet, j’ai eu un grave problème de santé en 2012. J’ai eu la chance de bien m’en sortir finalement, mais j’ai dû apprendre à vivre avec les séquelles et les douleurs chroniques. À cause de cela, je n’arrivais pas à reprendre un travail salarié « normal ». Auparavant, j’avais suivi des études d’éducatrice spécialisée. 

 

Découverte de la formation et changement de voie professionnelle

Début 2018, j’ai créé un blog pour parler de mon histoire et essayer d’aider d’autres personnes. Après tout, j’avais beaucoup de temps libre en étant à la maison et j’aimais beaucoup écrire des articles. Rapidement, j’ai découvert que ce que je faisais était de la rédaction web. Évidemment, je ne connaissais rien en SEO. J’écrivais plutôt comme je le ressentais. 
Et puis, j’ai appris sur la page facebook de Valérie (que je suivais, pour me faire une idée de la vie nomade en famille) qu'elle allait lancer une formation pour devenir rédacteur web. Là, c’est devenu une évidence !

Comme je l’ai dit, c’est quasiment impossible pour moi de trouver un emploi « normal ». Quand les médecins vous disent de ne pas travailler debout, ni assise, ni porter de charges, ni faire de voiture, cela limite énormément les possibilités. La rédaction web, c’est un métier que je peux exercer malgré mes contraintes physiques et de n’importe où dans le monde. Pour moi, cela signifiait pouvoir atteindre mon rêve de voyage, mais aussi pouvoir organiser mon travail comme je l’entends. Quand j’ai pris conscience de tout ça, j’ai parlé à mon mari de la formation et il m’a poussé à la suivre. C’est comme ça que je me suis lancée dans l’aventure ! 

Organisation pendant la formation en rédaction web

Quand j’ai commencé la formation, mon deuxième fêtait ses deux ans. Comme j’étais mère au foyer, il était tout le temps avec moi, donc la difficulté a été de trouver du temps pour me consacrer à la formation pendant qu’il dormait. Du coup, je me levais très tôt le matin, en même temps que mon mari pour pouvoir « étudier » pendant que les garçons dormaient. En gros, j’étudiais de 5h30 à 7h puis, il était temps de les réveiller pour l’école. Ensuite, je reprenais durant la sieste de l’après-midi du petit et encore le soir quand ils étaient couchés tous les deux. Pendant les vacances, les choses se corsaient vu que le grand ne faisait pas de sieste, mais j’arrivais à garder du temps libre pour la formation malgré tout. 

Quel devenir après la formation ?

Aujourd’hui, cela fait 4 mois que j’ai terminé la formation (décembre 2018). J’ai mis du temps à la finir car, les derniers mois, j’étais déjà en pleine préparation de mon site professionnel. Je voulais que tout soit prêt pour démarrer mon activité le plus vite possible. En tout, j’ai donc mis 8 mois à faire la formation, mais si on enlève le temps passé sur mon site et tout le temps perdu quand j’ai eu à m’occuper de ma santé, j’aurai pu finir beaucoup plus tôt. Et puis, encore une fois tout dépend de l’organisation de chacun.

 

 

J’ai créé ma micro-entreprise dès le mois de janvier, alors que je n’avais pas encore officiellement terminé la formation. Ce premier mois à surtout servi à me déclarer, fignoler mon site, créer des cartes de visite et commencer à démarcher. Le second mois, c’est là que j’ai commencé à gagner de l’argent, même si ce n’était vraiment pas grand-chose. 

Pour vous donner un ordre d’idée mon objectif était de gagner 300 euros en mars, soit au troisième mois d’activité. Et voici mes résultats sur mes 4 premiers mois : 

  • 0 € en janvier : comme je vous l’ai dit ci-dessus, je n’avais pas encore vraiment commencé mon activité. D’ailleurs, je n’ai reçu mon SIRET qu’à la fin du mois, donc je n’aurais pas pu facturer avant cela. 
  • 93 € en février : ce mois-là, j’ai passé beaucoup de temps à démarcher. Cette somme correspond à une petite commande sur une plateforme et à un acompte pour une plus grosse commande. 
  • 646 € en mars : cette fois, j’ai commencé à réellement travailler.
  • Pour avril, je suis déjà à 885 € mais le mois n’est pas terminé et je vais commencer une nouvelle mission dans les jours à venir. Je devrais approcher les 1000 € !

Comme vous le voyez, j’ai largement atteint mon objectif (même s’il ne faut pas oublier que les sommes annoncées correspondent au CA et pas à ma rémunération nette). Je suis très contente de ce démarrage. Maintenant, c’est à moi de tout faire pour maintenir ces résultats et continuer à faire fructifier mon activité.

3 conseils pour se lancer dans la rédaction web

Cette question est compliquée, nous avons tous des vies et des problématiques différentes. Mais en ce qui me concerne, je dirai : 

  • Soit certain que tu es prêt à passer beaucoup de temps seul face à ton ordi. À moins de vouloir travailler en tant que rédacteur salarié, c’est un critère à prendre en compte à mon avis. Moi, cela me convient très bien de travailler « en solitaire » mais ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde. 
  • Ose ! Si tu penses vraiment que la rédaction web pourrait être faite pour toi, lance-toi. La formation de Valérie est très complète et, grâce au paiement en plusieurs fois, c’est accessible au plus grand nombre. En plus, Valérie est vraiment à l’écoute et le groupe d’entraide pour tous les membres de la formation peut être d’un grand soutien en cas de besoin. Je sais de quoi je parle ? 
  • Crois en toi. Le syndrome de l’imposteur a été très présent au départ pour moi et je sais que je ne suis pas la seule. Alors je pense qu’il faut croire en soi, ne pas se dévaloriser (autant psychologiquement que dans ses tarifs) et ne pas passer beaucoup de temps sur les plateformes de rédaction qui payent une misère. Si je n’avais pas commencé à croire en moi, je serais restée sur Textbroker et je n’aurai jamais obtenu les résultats annoncés précédemment. 

 

Merci Jennifer pour ce témoignage très complet !

Vous pouvez retrouver Jennifer Eppe sur son site web : www.jennifereppe.com

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